Rime Arodaky : le chic à la parisienne
Lorsque l’on parle de robes de mariées ultra glamour au Dressing Club, un nom nous vient tout de suite à l’esprit : Rime Arodaky. Les modèles de cette créatrice sont des habitués de notre showroom. Des robes sirènes, fourreau, des dentelles fines, etc. C’est bien simple : nous les adorons, et il nous semble que vous aussi ! Mais qui est vraiment Rime Arodaky ? Explorons aujourd’hui celle qui se cache sous ces robes iconiques.
Une créatrice au style ultra féminin
Parmi les modèles proposés au Dressing Club, les robes Rime Arodaky se démarque de la plupart des autres créateurs. Car les modèles de la créatrice se distinguent par leur style ultra glamour et chic. Ses coupes fourreaux, droites, ou encore sirènes confèrent aux mariées une silhouette sophistiquée et élancée, au summum de la féminité. Nos clientes les ont essayées et approuvées, et en redemandent !
Lorsqu’on lui demande de définir son style, Rime Arodaky le décrit de la manière suivante :
« C’est un mélange de femme affranchie, rebelle, et ultra sophistiquée comme chez Sonia [Rykiel].
J’ai des propositions audacieuses et pointues, ensuite je m’adapte, bien entendu, au goût et au besoin de mes clientes ».
Parmi les coups de coeurs, certains noms reviennent souvent. La robe Joni, avec sa coupe sirène très tendance, son joli haut cache-coeur en dentelle à plumetis et sa fente sur le côté ultra sensuelle, fait toujours son petit effet. Un autre classique du Dressing Club, la robe Liam et sa coupe très moderne sans manches et son dos entièrement transparent en dentelle fine. Pour les fans de mythologie grecque, la robe Svea vous fera vous sentir comme une déesse avec sa coupe droite, son bustier élégant, et ses petites manches tombant délicatement sur les bras. Ce style bien à elle, Rime Arodaky l’a développé au cours de sa pratique en tant que couturière. Revenons sur les origines qui ont mené la créatrice aux modèles que nous connaissons et aimons aujourd’hui.
Des débuts chez des couturiers de renom
Rime Arodaky n’a pas toujours évolué dans l’univers de la robe de mariée. La créatrice Parisienne d’origine syrienne se définit comme une grande rêveuse, et ça depuis sa plus tendre enfance. Pour la jeune créatrice, le déclic de la mode s’est fait avant celui pour les robes de mariées. Elle raconte dans une interview avec Forbes que sa mère l’emmenait voir des défilés de mode. Ces évènements la marquèrent énormément et c’est à ce moment qu’elle décida de travailler dans la mode.
« J'étais obsédée par ce moment final où la mariée sortait à la fin de chaque défilé de mode. YSL, Lacroix, Mugler, Chanel, Versace. Ils savaient comment créer un moment magique. C'est là que mon amour pour le mariage a débuté. »
La jeune créatrice fit alors ses débuts chez Sonia Rykiel, où elle resta quatre ans. Une expérience qui lui permit de développer son attrait pour la mode, notamment avec la créatrice elle-même dans la maille, et dans les accessoires avec sa soeur. Cette expérience eut aussi pour effet de confirmer son attirance pour le style particulier de Rykiel, un mélange de glamour, de féminité et de masculinité.
Suite à cette expérience, elle travaille par-ci par-là dans diverses enseignes de mode en tant que styliste, allant de Zara à Dior. Après une expérience à Shanghai qui lui enseigne les rudiments de la gestion d’équipe, aux cultures diverses, la créatrice décide de se lancer chez elle, dans son atelier à Toulouse, en 2006. Mais suite à des problèmes de gestion, elle met son activité personnelle en pause. Vers 2009, elle commence alors à travailler pour la marque Hugo Zaldi, pour concevoir des robes de cocktail. C’est au cours de cette mission que la jeune Arodaky eu le déclic ! En effet, la marque créant également des robes de mariées, elle s’amusa à en dessiner, et se rendit vite compte du potentiel créatif de ce domaine.
Le début dans les robes de mariées
C’est ainsi que Rime Arodaky reprit son activité, avec un concept fort. En 2010, elle se lance dans les robes de mariées avec son blog où elle met en scène ses créations pour ses amies. Son but ? « Dessiner une mode qui habille les femmes d’une manière nouvelles, sans tabou et surtout une collection qui [lui] parle et [lui] corresponde ». Dans son blog, elle montre ses modèles, donne des conseils et expose sa perception de la mode. Au fur et à mesure, elle se construit une petite communauté qui la suit et lui permet de se faire connaitre. De ses débuts à quatorze clientes, elle s’instaure progressivement dans cet univers bien spécifique, à une période où les codes du mariage commencent à changer. C’est ainsi qu’en 2012/2013 elle s’installe d’abord rue de Richelieu, puis rue Montmartre, avant de finalement s’installer avenue Hoche, avec le désir d’orienter son image vers quelque chose de plus luxueux, de monter en gamme. C’est ainsi que la créatrice est devenue un nom bien connu du monde des robes de mariées, un nom à l’identité personnelle et forte qu’on lui connait. Son identité ? Des robes représentant sa vision de la femme Parisienne, « une femme libre, affirmée et affranchie des codes traditionnels », qui est alors « sophistiquée sans effort ». Sa réputation n’étant plus à refaire, la Parisienne peut alors s’attaquer à de nouveaux challenges, aussi actuels qu’importants.
Une créatrice aux multiples valeurs
La maison de couture Rime Arodaky repose sur des valeurs éthiques bien définies. Ces valeurs, la créatrice s’efforce de les appliquer non seulement dans la réalisation de ses modèles, mais également sur tous les plans intervenant dans la conception et l’élaboration, y compris au niveau du travail et de l’humain. Le bien être de son équipe est une condition particulièrement importante pour la maison, qui rencontre notamment souvent ses partenaires, ses artisans, etc. afin de s’assurer « des conditions de travail et des valeurs humaines ». La créatrice est également En 2021, plus de 30% des modèles utilisent des tissus en crêpe recyclé. En 2022, la maison comptait utiliser cette matière pour plus de 50% de leurs vêtements. Une autre valeur concerne la cruauté envers les animaux, ou plutôt l’absence de celle-ci. En effet, la maison est depuis 2015 devenue cruelty free et vegan, et n’emploie aucune matière utilisant des fibres d’origines animales. Les matières testées sur les animaux sont également prohibées de l’atelier de couture Rime Arodaky. Le processus de conception s’inscrit réellement dans une volonté de transparence, d’authenticité et de durabilité. Un processus dans lequel la créative Parisienne tient à s’impliquer de façon personnelle, dans chaque étape de la création. Tout cela dans le but d’entretenir une relation de proximité avec son atelier, et avec tous ceux qui travaillent avec elle. Au final, Rime Arodaky, c’est bien plus qu’une marque de robes, c’est un univers travaillant pour réaliser le rêve de mariage des femmes.